Sans filet

Plusieurs fois, elle m’en a parlé. Notre liaison a pris un tour que nous n’attendions pas. Plus aucun autre homme n’accède à elle. Sans que je n’exige quoi que ce soit. Elle a envie de proximité totale, de liberté. Je suis réticent. Je suis d’une génération qui a été éduquée avec la prise en compte des risques. Sur le parking de l’hôpital, pourtant, je l’attends. Le jour J. J’ai confiance en elle. Nous avons décidé des règles. Un contrôle à chaque fois qu’un de nous le juge nécessaire. Mon envie et ma raison se confrontent. C’est finalement la première qui l’a emporté. Il pleut, il fait froid. Elle arrive. En public, nous ne trahissons rien de ce que nous partageons. Un moment plus tard, nous avons la confirmation de ce que nous sommes venus chercher. Pris par nos obligations professionnelles, nous n’avons pas le temps de rester ensemble très longtemps. Elle semble ravie. Me livre son envie de profiter des quelques minutes dont nous disposons. En voiture, nous nous éloignons des agitations de la ville. Une route de campagne, un renfoncement en lisière de forêt. Le bruit de la pluie sur la voiture nous empêche de murmurer nos envies. Nous nous embrassons. Mes mains soulignent ses courbes à travers sa robe. L’envie est présente, mais la contrainte horaire ne laisse pas de place à l’illusion. Je me raisonne, renonce à relever sa robe. Rester tendre. Profiter du moment.

Ses yeux me fixent. Elle sourit. Passant sa main entre mes jambes, elle me dit qu’elle va prendre le temps de me combler. Je recule mon siège. Elle me demande de me laisser aller. J’enlève ma cravate. Elle s’en saisit, m’embrasse, puis s’en sert pour entraver mes poignées dans mon dos. Je la laisse faire. Elle déboutonne ma chemise, embrassant les parcelles de ma peau qu’elle découvre. Puis mon pantalon. Mon boxer. Elle les fait glisser à mes chevilles. Elle m’embrasse encore tandis que sa main me branle. Je soupire en sentant mon membre dans la chaleur de sa bouche. Orphelin de mes mains, je contemple son corps magnifique, la cambrure de ses reins que ne cache pas sa robe moulante. A genoux sur le siège passager, je l’observe tout comme je la ressens. Je sens comme sa bouche trempe ma queue, je sens son souffle, sa langue. Elle me suce avec envie, avec gourmandise. Par moment, elle laisse sa main me branler tandis qu’elle m’embrasse. Elle me regarde. Puis revient à mon membre, mes bourses. L’excitation motive quelques légers coups de reins. Elle revient m’embrasser, me demande d’un air moqueur si je veux lui baiser la bouche. Elle remonte légèrement sa robe, se caresse tout en reprenant son ouvrage. Je la sens gémir sur ma queue, je sais comme elle mouille. Quelques coups de reins doux, ses gémissements, la vue de son corps. Alors que je lui livre l’imminence de mon plaisir, sa bouche me prend totalement, sa main mouillée de plaisir caresse mes bourses. Pour la première fois, je jouis en elle. Elle semble s’attarder sur mon membre. Désormais, elle détient en elle le fruit de mon désir, celui qu’elle suscite. Elle se redresse. M’embrasse. Me dit que je suis meilleur que ce qu’elle imaginait.

Durant le reste de la journée, nous avons beaucoup échangé par sms. Elle me dit être seule chez elle. Qu’elle a envie de moi. Je ne peux pas prendre beaucoup de temps. Elle m’invite à la rejoindre à son appartement. Pour la première fois. Quand elle ouvre la porte, nous ne disons pas un mot. Nous nous embrassons instinctivement, excités. Je n’ai fait qu’un pas dans son appartement. Adossée au mur, elle soupire dans ma bouche quand mes doigts glissent sur son clitoris. Je l’invite à se retourner face au mur. Je soulève sa robe, elle se cambre. Je libère mon membre de mon pantalon, le logeant en elle. Elle gémit. Passant mes bras autour d’elle, mes mains sur ses seins, je la ramène contre moi, embrassant sa nuque tandis que je la baise avec tendresse. Je ressens le frottement de son string sur ma queue à chaque va-et-vient. Mes mains sont fermes, je me sens dominant. Plusieurs fois, elle me dit je suis à toi, ce à quoi je réponds par un coup de queue plus sec la faisant gémir. Mon membre ressent toute la chaleur de sa chatte trempée. Mes mouvements sont lents, je veux profiter de cette sensation. Un moment, je me retire, lui laissant l’initiative d’une situation plus confortable. Elle se redresse, je fais glisser sa robe, sa lingerie. Nue, simplement parée de ses bas, elle m’embrasse, enlève ma chemise, mon pantalon. Elle me suce brièvement. Puis avec un regard désarmant, elle prend ma queue dans sa main et m’emmène vers sa chambre. Elle m’invite à m’allonger sur le dos. Enjambe mon visage. Puis frotte sa chatte sur ma langue, maintenant ma tête, tandis que mes doigts s’invitent progressivement dans son cul. Elle se fait directive, quitte mon visage, glissant le long de mon torse pour se placer sur ma queue. Elle me dit plusieurs fois de la faire jouir, ce qui semble l’exciter. Elle me toise un peu, me provoque. Je saisis ses hanches, appuyant mes coups de reins. Elle gémit plus fortement. Je me dégage, me place debout, au bord du lit. Derrière elle. Elle se penche, je la prends ainsi. Vigoureusement. Le manque de contrôle de ses mots et de ses cris m’indique l’arrivée de son orgasme. Il m’est très difficile de ne pas jouir encore, tant je suis excité. Les contractions de sa chatte, ses spasmes, tout est un bonheur. J’ai la sensation de vivre son orgasme au plus profond. Je me retire, elle s’assoit au bord du lit. Prend ma queue dans sa main. Elle me regarde en me branlant. Ses lèvres, sa langue se posent sur mon gland. Elle m’aspire. Je ne peux plus tenir. Je gicle sur sa langue, mon sperme mélangé de sa salive coulant sur ses seins. Je m’allonge avec elle. Elle étale ma semence. Je bande encore. Je me place sur son corps, je la pénètre. Je ne bouge plus. Je l’embrasse. Juste le plaisir d’être en elle, un moment, alors qu’elle me dit qu’elle m’aime. Il est tard. Je suis très en retard. Je regagne l’entrée, me rhabille. Je reviens vers la chambre, je l’embrasse. Elle est en train de s’endormir. L’image de son corps détendu. Le plaisir. L'intimité. Sans filet.

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